5 janv. 2022

UNE PART POUR LES TENEBRES

 


On croit connaitre ceux qui nous sont proches, jusqu’à ce qu’on soit confronté à l’impensable, en découvrant leur face cachée. Celle qui révèle toute la noirceur de leur âme, n’ayant aucun remords à sacrifier ses proches pour son propre intérêt personnel, et pas toujours pour des raisons valables… Mais quand on se rend compte de l’existence de ce masque, il est souvent trop tard, et les dégâts occasionnés peuvent avoir des conséquences plus qu’inattendues, voire même carrément destructrices. Dans mon cas, c’est mon ami d’enfance, mon « frère » comme je l’appellait souvent, en qui j’avais une confiance absolue, qui a été la source d’une incompréhension totale, une fois découvert qu’il faisait passer son sens de l’amitié en dessous de la profondeur humaine. Une forme de trahison motivée par un besoin, un désir plutôt d’accéder à une nécessité de confort acquise au fil des années, et pour cela, il n’a pas hésité à sacrifier ceux autour de lui, et je me suis rajouté à sa longue liste de victimes. Un nom de plus « livré » sans aucun état d’âme à une créature dénuée de toute compassion, avec qui il avait des liens dépassant l’entendement…

 

Je me pose encore la question sur ce qui a pu provoquer ce changement en lui, le déclic qui a pu transformer la nature de ce qu’il était dans mes souvenirs. Je me souviens de la première fois où nous nous sommes connus, alors que j’étais le petit nouveau, incapable d’aller vers les autres, bien trop stressé pour penser à autre chose qu’à la séparation récente de mes parents, suite logique de mois de sous-entendus entre eux deux, pour m’éviter de souffrir en étant au courant de leur projet déjà convenu de vivre loin l’un de l’autre. J’avais bien vu quelques signes avant-coureurs entre mon père et ma mère, des disputes régulières, pour des sujets aussi futiles que le déplacement d’un cadre sur le meuble du salon, ou bien la tenue jugée trop « sexy » arborée par ma mère, pour un dîner censé apaiser l’ambiance à un restaurant. Les yeux braqués de nombreux inconnus sur ma mère, suite à cette tenue décente selon elle, n’ayant fait qu’envenimer leur relation sur la pente descendante…

 

Mon père a fini par découvrir que ma mère entretenait une relation plus intime qu’elle ne voulait l’avouer avec son meilleur ami, mettant un frein définitif à toute tentative de réconciliation, et menant à ce que je reste vivre seul avec mon père. Ma mère n’ayant même pas tenté de se battre pour avoir les droits de garde me concernant. A l’époque, je ne comprenais pas bien tout ces trucs d’adulte, et ce qui avait pu mener à ce que mes parents se déchirent ainsi, et Barney, celui qui allait devenir mon frère, a été le premier à sentir mon mal-être. Sans doute parce qu’il avait vécu une situation similaire à la mienne, quelques années auparavant, ce dont il me parla par la suite, une fois que notre amitié était devenue une véritable connexion que personne ne pouvait débrancher. On a connu des moments inoubliables, entre bêtises assumées et stupidité qui aurait pu mal tourner… Je ne vais pas vous faire le détail de cette période de ma vie, car cela prendrait des heures. Mais cette amitié que je croyais unique, jamais je n’aurais imaginé qu’elle se briserait d’une manière aussi cruelle…

 

Et je découvris trop tard que j’étais loin d’être le dernier à n’avoir pas su détecter cette partie de sa personnalité… après nos années lycée, on a monté une startup, une petite société de vente de jouets de collection, pouvant aller du camion de pompier style années 50 à la figurine de personnages de films d’horreur ou de SF, en passant par des raretés de trading cards, style Magic ou pokémon. On a pas mal galéré les premières années, mais on était motivés par la passion, et les déboires financiers étaient compensés par le plaisir de trouver toujours plus de raretés à offrir à nos rares clients. 4 ans pendant lesquels on a bien failli mettre la clé sous la porte plusieurs fois, faute de pouvoir assurer de payer le loyer des locaux qu’on louait pour notre petite société, du fait de revenus insuffisants pour subsister décemment. Et puis, un jour, cette situation s’est finalement améliorée, sans que je me rende compte de rien. A dire la vérité, la montée en flèche de nouveaux clients aurait dû m’alerter sur leur rapidité soudaine. Mais j’étais tellement content de cette nouvelle popularité, accompagnée de rentes financières en nette hausse, que cela a affaibli ma faculté de jugement sur la situation…

 

Passer du statut de société au bord de la faillite, alors qu’elle n’avait jamais vraiment décollée, à celui d’affaire foisonnante, aurait pu faire se poser des questions à nombre d’habitués de ce marché. D’autant que nous étions dans un secteur où la concurrence était rude et farouche. Sans doute était-ce mon amitié et ma confiance absolue en Barney qui m’a rendu aveugle à ce niveau… Toujours est-il qu’en quelques mois, nous avions évolué du dîner constitué de pâtes premier prix à celui de restaurant dans les quartiers chics de la ville…Et ce n’était pas le seul changement… Barney s’affichait avec des filles type mannequins, s’offrant le luxe de faire parler de notre société dans des magazines qui, il y avait encore quelques mois, nous auraient clairement snobés. Je n’en parlais pas à Barney, mais quelque part, cette situation avait quelque chose d’irréel, trop rapide même… Je me focalisais tellement sur ce fait que je ne m’étais pas rendu compte d’autres éléments troublants survenant dans notre entourage qui auraient dû m’alerter…

 

Des disparitions mystérieuses autour de nous et notre société avaient fini par alerter les services de police, et il ne fallut pas longtemps avant qu’un inspecteur vienne nous questionner à ce sujet. Au début, vu que je laissais Barney s’occuper de toute la partie paperasserie, me concentrant sur la recherche des objets pour alimenter notre catalogue, je ne m’étais rendu compte de rien. Mais des intermédiaires de la société, comme des graphistes, des webmasters, des attachés de presse, s’étaient soudainement évaporés dans la nature, sans laisser de traces. Plus aucune trace d’eux, au grand étonnement de leurs familles, avec qui ils ne cachaient jamais le moindre souci, au vu des dires de l’inspecteur chargé d’enquêter sur cette vague de disparitions ayant tous un point commun : celui d’avoir travaillés avec nous. Des gens proches de Barney, avec qui il faisait souvent des soirées, des dîners spéciaux pour parler boulot, quand ce n’était pas des plans dragues, pour certaines collaboratrices, Barney n’ayant pas son pareil pour charmer celles-ci, dans le but d’obtenir des partenariats avantageux pour notre société, et lui permettre de s’étendre toujours plus.

 

Des relations éphémères, car rarement ces relations duraient dans le temps, Barney m’annonçant des changements de partenaires dans différents domaines publicitaires, financiers ou artistiques, indiquant simplement que des détails ne lui convenaient pas, et qu’il avait préféré trouver d’autres personnes plus à même de remplir les mêmes fonctions auprès de nous, mais de manière plus conforme à l’idée qu’il avait de faire fructifier notre boite. Bien sûr, je faisais confiance à Barney à ce niveau, ayant toujours été celui qui avait le plus de facilité dans ce domaine. Bien plus que moi. Au point que parfois je me demandais si Barney n’était pas le seul maitre à bord, et que moi je n’étais qu’un simple petit employé, plutôt que son associé. Mais ces disparitions allaient bien au-delà du cercle professionnel de notre entreprise… L’inspecteur m’avait pris à part pour me demander des renseignements sur les habitudes de Barney dont je serais au courant, et que ce dernier ne préférait pas divulguer à la police. En particulier sur ses relations avec des membres de sa famille… Je restais interdit, ne semblant pas comprendre les allusions de l’inspecteur. Ou peut-être refusant de croire que Barney puisse avoir un quelconque rapport avec ces disparitions. Et encore plus pour des membres de sa famille…

 

Barney adorait sa famille, quel que soit le membre. Je l’ai toujours connu comme ça en fait. Rien n’était jamais trop beau pour illuminer les visages de sa sœur, son frère, ses parents, ainsi que d’autres. Il les gâtait régulièrement, et j’avais rencontré la plupart d’entre eux, Barney tenant à me les faire rencontrer. Je m’étais bien rendu compte qu’à un moment donné, ces petites réunions familiales prenaient moins de place dans le quotidien de Barney, mais je mettais ça sur l’évolution de notre société, ne lui laissant que peu de temps pour les voir aussi souvent qu’avant. Cependant, ce que m’annonça l’inspecteur me donnait une autre explication à ces soudaines défections de la part de Barney envers sa famille que jadis il chérissait tant, ne voyant pas un jour sans voir l’un d’entre eux… Plusieurs membres de la famille de Barney, au même titre que nos anciens collaborateurs, ne donnaient plus signe de vie, sans que personne n’en comprenne la raison. Plusieurs cousins, une tante, son père, sa sœur dont il me parlait sans cesse auparavant… Tous avaient disparus du jour au lendemain…

 

Je ne savais pas quoi dire à l’inspecteur, lui certifiant que jamais Barney, au vu de l’amour qu’il portait aux relations familiales, ne pourrait être à l’origine de ces disparitions mystérieuses. L’inspecteur baissa les yeux, soupira, comme abattu. Il devait penser être sur une piste valable, et semblait clairement soupçonner Barney de ne pas être étranger à ces disparitions. Il m’indiquait que pour chacune des personnes disparues, son enquête lui avait fait découvrir que Barney était la dernière personne qu’elles aient vue, avant de disparaitre de la circulation. Mais voyant la sincérité de mes propos, et me fiant au fait qu’en tant qu’associé et ami, je devais être le plus à même de voir si quelque chose de suspect concernant Barney me serait apparu, il n’insista pas, et me laissa dans mes interrogations…

 

Après son départ, Barney vint me voir, me demandant ce que l’inspecteur m’avait demandé en cachette. Ne pouvant rien lui cacher, je lui expliquais les suspicions de l’inspecteur le concernant sur les disparitions… Y compris celles incluant les membres de sa famille… Il me regarda longuement… J’eus l’impression à ce moment de déceler de la tristesse dans son regard… Puis, il me remercia de ma franchise, et nous partîmes vaquer à nos occupations respectives… Un peu plus tard, Barney revint me voir à mon bureau, me demandant si ça ne me dérangeait pas de chercher un colis auprès d’un revendeur le lendemain soir. Il aurait bien voulu s’en charger lui-même, mais il m’avoua qu’il avait un rendez-vous qui ne pouvait attendre, en m’adressant un clin d’œil. Je comprenais bien que ce n’était pas pour des raisons professionnelles. Barney avait sans doute en vue une nouvelle fille qu’il espérait attirer dans son petit nid personnel, à savoir un appartement discret situé en périphérie de la ville. Je lui répondais en souriant que ça ne me dérangeait pas, et que j’irais chercher le colis. Je lui demandais à quelle heure je devais aller le récupérer. Barney me donna tous les détails, en me remerciant…

 

Et là, il y eut un autre détail auquel je n’ai pas prêté attention de prime abord, mais qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille… Depuis tout le temps que nous tenions cette boite, il ne s’était jamais passé un soir sans que Barney ne me souhaite un « à demain ». Ce qui ne fut pas le cas quand il partit, me laissant le soin de fermer les bureaux… Sur le coup, je me suis dit qu’il était tellement excité à l’idée de son rendez-vous qu’il avait juste oublié. Pour lui faire un tel effet, la fille devait vraiment être exceptionnelle… Mais la vérité était, j’en avais maintenant la certitude, que Barney n’avait pas oublié… Il avait omis volontairement de ne pas dire cette phrase… Car il savait qu’il ne me reverrait sans doute pas… Si vous pouvez entendre mon histoire, c’est grâce à mon habitude d’enregistrer sur le dictaphone que vous tenez en mains, inspecteur… Car je sais que c’est sûrement vous qui allez l’écouter, vous donnant la certitude de ce que vous saviez déjà… A savoir que Barney, le Barney que je connaissais avait disparu lui aussi… Son âme charitable avait laissé place à celle d’un être n’hésitant pas à sacrifier ceux autour de lui, ceux pouvant le menacer de découvrir son secret, à être livré au monstre responsable de ce changement qui s’est opéré en lui…

 

Je me suis donc rendu à ce fameux rendez-vous, afin de récupérer le colis, tel que me l’avait demandé Barney. Je dois préciser que ce jour-là était le jour de fermeture de notre entreprise, raison pour laquelle la veille au soir était bel et bien la dernière fois où j’ai vu Barney, sans me douter que ce serait le cas. A ce moment du récit, vous devez vous demander comment j’ai pu enregistrer cette dernière journée sur le dictaphone, alors que moi aussi j’ai disparu comme les autres ? Vous comprendrez à la fin, en espérant que vous ne prendrez pas les derniers propos de la bande pour les paroles d’un homme ayant soudainement sombré dans la folie… Je continue… Arrivé au lieu du rendez-vous, au dernier étage d’un immeuble situé dans les bas quartiers de la ville, je cognais à la porte de la chambre que Barney m’avait indiquée. C’était quand même curieux une telle adresse. Pas vraiment le genre d’endroit où on s’attend à venir chercher un colis de notre part, à Barney ou moi, mais après tout, je me disais que c’était peut-être le choix du revendeur pour ne pas que l’on connaisse sa vraie adresse, ou qu’il ne voulait pas que cette transaction soit connue de ses proches… Ce qui rajoutait encore plus à l’atmosphère déjà oppressante du lieu de rendez-vous…

 

A peine avais-je cogné à la porte qu’une voix rauque me demanda d’entrer. Je m’exécutais et pénétrais dans l’appartement… Il faisait sombre, la faible lumière éclairant tout juste le sol et les murs du couloir que je longeais. La voix me demandait de m’approcher. Elle me disait qu’elle m’attendait dans le salon, au bout du couloir. La personne s’excusait de l’obscurité, mais elle avait du mal à supporter les lumières fortes. J’arrivais dans le salon, et je voyais sur la table un colis m’attendant. Je n’entendais plus de voix, et je ne voyais personne à proximité du colis ou de la table. Cette situation, l’ambiance de cette pièce, me mettait mal à l’aise… Je prenais le colis, et retournais en direction du couloir, quand une ombre se dressa devant moi.

 

« Eh bien, vous partez déjà ? Je ne vous ai même pas encore payé… »

 

Je balbutiais, en proie à une panique que je ne parvenais pas à maitriser.

 

« Vous ne dites rien ? Bizarre… Barney m’a pourtant souvent parlé de vous… Il disait que vous parliez beaucoup… »

 

Je n’arrivais toujours pas à sortir le moindre mot de ma bouche, j’étais comme tétanisé par la silhouette qui se dessinait devant moi. Mais ce n’était pas ce qui me faisait le plus peur. Je voyais le sourire de la silhouette qui me faisait face, celle-ci s’approchant de moi, alors que j’étais encore incapable de bouger, tellement la peur m’envahissait de toute part…

 

« Après tout, ce n’est pas très grave. Nous aurons tout le temps de parler, une fois que vous ferez partie de mon personnel. Vous aurez même toute l’éternité… Il faudra que je pense à remercier Barney pour cette nouvelle recrue que vous êtes… »

 

A présent que la silhouette était tout près de moi, je pouvais mieux distinguer son visage, d’où émanait ce sourire terrifiant…

 

« A propos, vous savez pourquoi votre société est si florissante ? Barney n’a pas du vous en parler, malgré la confiance qu’il vous porte… C’est grâce à ma petite fortune… Nous avons fait un petit deal… Je lui apporte l’argent nécessaire, et il me fournit des corps… Je m’en nourris en partie, et après ils travaillent pour moi, une fois leur transformation par mon fait opérée…Tout comme vous allez le faire… »

 

L’homme continua de m’expliquer les origines de la montée étonnante de notre société, à Barney et moi. Il avait rencontré Barney un soir dans un bar, complètement abattu, ne sachant pas comment m’annoncer qu’il allait devoir prononcer notre faillite. C’est là qu’il lui avait fait cette proposition, sous réserve de ne pas se poser de question quand au fait qu’il ne reverrait pas les personnes qu’il lui fournirait. Il me précisa que Barney ignorait ce qu’il était, et que ça faisait aussi partie de leur accord de ne pas chercher à savoir. S’il le découvrait, cela signifierait la fin de notre boite, et pas seulement financièrement, mais aussi parce qu’il finirait comme les autres victimes, fournies gracieusement par ses soins. Que cela les arrangeait tous les deux. Barney voyait sa société monter les échelons de la notoriété, et lui il montait sa petite équipe de serviteurs tranquillement. Il indiquait aussi que tous n’étaient pas destinés à devenir des laquais à son service. Certains attendaient sagement de servir de repas pour le gigantesque dîner prévu pour accueillir la congrégation de vampires devant bientôt arriver en ville… Un évènement attendu par beaucoup, et tout le monde attendait que la fête soit parfaite, avec tout ce qu’il fallait en nourriture et festivités diverses offertes par les corps fournis par ce cher Barney. Juste après, l’homme planta ses dents dans mon cou…

 

Je ressentais une douleur immense, sans pouvoir crier, ayant l’impression que ma vie s’enfuyait de mon corps. Cela durait quelques minutes, à l’issue desquels l’homme me laissait au sol. Il me précisait que la transformation allait prendre toute la nuit, et que ça ne servait à rien de crier quand ma voix serait revenue, car tout l’immeuble lui appartenait, et était vide de tout occupant. Mis à part les autres futurs serviteurs de la soirée, comme moi, et les autres devant servir pour le buffet pour ses invités à venir dans les prochaines semaines… Il viendrait me rechercher demain soir pour m’expliquer mes futures tâches, et partit, fermant à clé l’appartement. 

 

Restant seul, et profitant de ma part d’humanité encore restante, avant de devenir un esclave pour vampire, j’ai enregistré sur le dictaphone cette dernière journée, telle que vous l’entendez aujourd’hui. Au moment où vous le trouverez, c’est parce que j’aurais ouvert le paquet sur la table, après y avoir glissé le dictaphone, changé l’adresse de destination, en y indiquant celle de votre commissariat, à votre attention, et jeté le colis par la fenêtre, espérant que quelqu’un le fasse arriver à la destination voulue. Vous savez désormais que Barney a été le jouet d’un vampire ayant vu en sa détresse le moyen de parvenir à organiser son petit bal des vampires personnel. Raison pour laquelle il ne m’a bien évidemment jamais parlé de tout ça. J’ose espérer qu’il a quand même eu du remords à chacune des fois où il a dû choisir un membre de sa famille à livrer en pâture à ce monstre. Ainsi que pour moi… J

 

Je ne m’attends pas à ce que vous puissiez faire grand-chose. Même si vous faites arrêter Barney, cette créature trouvera un autre malheureux, voyant dans le deal offert sa seule chance de sortir d’une situation financière sans issue probable. Et c’est toute la force de ce vampire d’offrir cette possibilité… Alors, faites attention, si vous décidez de croire en mes dernières paroles, de ne pas faire partie de ses futurs esclaves en le sous-estimant, en voulant mettre un terme à son petit commerce particulier….

 

Publié par Fabs

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