ALEX FOX, SERIAL KILLER-Carnets Audio (24 Heures avec un Serial Killer 2)

 

Vous savez quoi ? Eh ben ça me fait vachement plaisir de vous retrouver, vous mes fans de la première heure. Non, non rougissez pas, vous méritez ces compliments. Quand je vois tous les beaux messages que vous m’avez envoyé depuis mon coup d’essai audio. Ah, ça m’a fait chaud au cœur de voir que mon métier est autant apprécié par un grand nombre de gens. Je me sens presque l’âme d’une rock star, style Marilyn Manson ou Rob Zombie. Ah ben oui, niveau musique aussi, je reste dans le tranchant. D’ailleurs, Noob et moi on adore travailler en musique dans notre petite cave aménagée. Oui, pour ceux qui ont pas entendu ma petite annonce récente sur le retour de mes témoignages, Noob, c’est mon assistant. Enfin, en vrai, il s’appelle Norbert, mais je m’habituerais jamais à l’appeler comme ça. Franchement, si j’étais lui, je porterais plainte contre ses parents pour lui avoir donné ce prénom à la con. Attention, j’ai rien contre les Norbert. La preuve, j’en ai un chez moi. Mais ça fait tellement neuneu comme prénom, c’est juste pas possible.

 

Quoi ? Tu dis quoi là ? Mais non, j’insulte pas tes parents. Tout de suite, les accusations. Je dis juste qu’ils auraient quand même pu penser à un prénom plus classe. Donner ça à un gosse, pour moi, c’est la preuve qu’on l’aime pas. Non, mais attends, tu vas pas bouder pour ça quand même ? Ah, ben si, il boude. Et après il s’étonne que je l’appelle Noob. J’vous jure… C’est compliqué de nos jours d’avoir du personnel de qualité. Si vous saviez toutes les conneries qu’il me fait. Par contre, jamais sur le terrain. Là, je peux pas dire : il est super pro. Mais quand on revient à la maison pour la phase finale de nos invités… C’est vraiment un noob. Et vas-y que je bute sur le fil des hauts-parleurs et que ça coupe la musique. Vas-y que j’entaille plus qu’il faut dans la chair risquant de faire crever notre        VIP plus vite que prévu. 

 

Non, mais c’est un bon gars, mais il a tendance parfois à vouloir être un peu trop… « speed », vouloir trop bien faire, trop à fond dans le trip. Parce que pour lui, nos petites séances, c’est un vrai trip. Il a pas besoin de weed ou d’héro pour planer, je peux vous l’assurer. Tu lui mets un couteau santoku dans les mains, et il a les yeux qui brillent à un de ces niveaux. Oui, on travaille qu’avec des couteaux japonais : c’est beaucoup plus précis pour découper les chairs au centimètre près ou pour écorcher la peau. Surtout pour les endroits sensibles comme le contour des yeux, ou la base du cou. Le but c’est d’offrir le meilleur service possible à nos invités. S’ils meurent trop vite, c’est du travail bâclé et tout mes autres collègues vous le diront : c’est indigne d’un tueur d’agir comme ça. Ouais, je sais, y’en a qui sont tellement stressé qu’ils ont tendance à faire n’importe quoi. Ils sont encore plus noob que mon assistant. Je comprends pas qu’il y ait pas des écoles pour apprendre les bases du métier.

 

Ben quoi ? y’a bien des écoles d’art, il pourrait bien y avoir des écoles de meurtriers. C’est aussi une forme d’art. Bon, pas reconnu de manière officielle, ce que je regrette fortement, mais ça reste de l’art. Choisir quelle partie trancher pour que ça fasse le plus mal possible et sur une longue durée, prospecter sur les outils les plus adaptés suivant ce que tu veux faire subir, la qualité du tissu pour le baillon, tout ça c’est important. Je pourrais pas offrir un pauvre mouchoir acheté dans un magasin de bas de gamme à un de nos invités, ça serait pas réglo. Quand ils viennent ici, ils s’attendent à vivre leurs derniers instants, donc ils se doivent d’être mémorable, je suis très à cheval là-dessus. Ça doit s’imbriquer dans leur cerveau de manière impérissable. Comme ça, une fois dans l’au-delà, ils pourront se dire « j’ai été tué par un expert, c’était le pied". Oui, bon, je suis pas sûr qu’ils me désignent comme ça, noob et moi, mais vous comprenez ce que je veux dire. Le choix du matériel, c’est primordial pour une bonne torture. Quand tu dois arracher des ongles, et que ta pince casse que la moitié, t’obligeant à recommencer pour enlever la partie restante sur le doigt, ça me met dans un état de colère, vous imaginez pas. Et pourtant, je me fournis que dans des magasins de bricolage réputé, pas dans ces merdes de wallmart où d’autres tueurs vont. Pas étonnant après qu’on critique leur technique de lacération à la TV. Une victime, ça se respecte. 

 

On a pas le droit de leur couper un doigt, une paupière, un lobe d’oreille ou la peau des lèvres sans que ça déclenche chez eux un minimum de réaction dans leur regard. Les gémissements qu’ils poussent à ce moment, c’est aussi un bon critère de qualité. Plus les gémissements portent dans les aigües, plus tu sais que la personne que t’as choisie apprécie son traitement de faveur. Ah oui, être choisi comme cible, c’est aussi un gage de reconnaissance. Moi, par exemple, je vais pas chasser un petit merdeux qui a pété les dents de quatre ou cinq touristes qu’avaient rien fait parce qu’il était bourré. Ça n’a aucun intérêt de s’en prendre à des petites frappes comme ça. Et ça joue sur la notoriété, faut pas croire. On se souvient plus de quelqu’un qui s’est fait découper les bras ou les jambes de manière stylisée, précise qu’un autre qui se les ai fait arracher de manière barbare et sans préparation en plus. Quand je vois ces meurtres là aux infos, j’ai honte de l’image que ça donne à notre métier. Les gars qui font ça, putain, je les installerais sur ma chaise pour leur apprendre l’amour du travail bien fait. Histoire que ça rentre bien dans leur petit cerveau. Ou les femmes, hein, y’a de tout dans notre branche, et pis moi je suis pour l’égalité des sexes.

 

Et ça marche dans les deux sens. dans le milieu, les femmes tueuses ont tendance à être plus consciencieuses que certains que je connais. Je veux pas jeter une pierre dans la mare, mais faut avouer que j’en connais qui ont tendance à avoir certaines négligences. Bon, ça se voit rarement à la tv, mais une fois le corps mis sur une table d’autopsie à la morgue, eh ben ce genre de défauts, le légiste ils les voit tout de suite, et c’est comme ça que le tueur est considéré comme un amateur. Et y’en a de plus en plus. L’âge y joue aussi faut dire. Moi, je dis qu’arrivé 45 piges, faut savoir s’arrêter à un moment. Tu peux plus être aussi bon qu’à 20, c’est une évidence. Par contre, chez les femmes, c’est moins courant, parce qu’elles font plus attention à l’image de marque de la profession, elles sont consciente qu’une gorge tranchée en suivant une ligne bien droite, ça reste plus dans les mémoires qu’une coupée n’importe comment. J’en ai connu une comme ça. Une orfèvre. Elle avait une façon d’enfoncer sa lame dans la chair… Délicatement, avec style, la vitesse d’enfoncement, le flux du sang qui sortait : c’était calculé au millimètre près. C’était impressionnant.

 

Je crois qu’elle bosse à Chicago maintenant, et quand je vois ses œuvres, je suis presque jaloux, tellement c’est beau. Mais bon, je m’écarte un peu de la raison de cet enregistrement. Ça m’a pris du temps avant de faire ce nouveau carnet audio, parce que j’ai été très occupé ces derniers mois. Y’a eu une amélioration de raclure à éradiquer, c’est dingue. Des fois, je me demande s’il y a pas des fermes d’élevage pour ces personnes-là. Un peu comme dans « The Promised Neverland », si vous connaissez. Sauf que là, les démons les ajoutent pas à leur menu, et ne libèrent que ceux qui correspondent à leur cahier des charges des connards patentés. Comme les huissiers. Et pas que dans la politique, même si dans ce créneau, c’est la foire du trône parfois, tellement y’en a. C’est dingue le nombre de politicards qui ont eu droit à un séjour gratuit dans la cave. Affolant. Bon, c’est pas tout ça, mais faut que je vous raconte notre dernier petit travail à Noob et moi. Angela Hammer. Rien que le nom déjà, j’ai l’impression qu’elle était destinée à devenir le tyran qu’elle est devenue.

 

Vous le savez, j’ai mon propre programme de recherche, et depuis que j’ai Noob à mes côtés, il s’est grandement amélioré. Vu qu’il bosse toujours de manière officielle en tant que journaliste freelance, il a accès à des réseaux que j’aurais jamais imaginé obtenir. Et il est super doué niveau prospection pour dégotter des cibles qui méritent de passer entre nos mains. Et maintenant, on a plus d’adresses d’acheteurs pour la viande et les trafics d’organes que j’avais avant de le connaitre. Sur ce point-là, je dois bien avouer qu’il est loin d’être un noob. Je regrette pas de l’avoir pris comme assistant. Dommage qu’il ait du mal à contenir ses pulsions une fois nos invités positionnés sur leur chaise. Si je le contrôlais pas, les séances dureraient même pas 5 minutes. Il a un vrai problème là-dessus. D’ailleurs, c’est pour ça que je l’ai inscrit à un stage de maitrise de soi. Stage dirigé par un collègue à la retraite. Ah ben non, vous pouvez pas vous y inscrire si vous êtes pas du métier. Et d’ailleurs y’a que notre réseau de serial killer qui sait comment joindre le maitre de stage. Enfin, bref, passons.

Pour revenir à Angela, Noob a entendu parler d’elle par le biais de forums où s’exprimaient ses employés, dénonçant les conditions de travail déplorables dans lesquelles ils bossaient sous ses ordres. Des heures sup’ à gogo, non rémunérées, des délais quasiment impossibles à tenir, un système de rémunération dégressif suivant les performances, ou lié au nombre de dollars rapportés par contrat. Quand ce n’était pas du harcèlement moral pur et simple, parce que l’un était gay ou noir ou bien les deux. Le type même du patron que personne aime et que chaque employé rêve de voir tomber du haut de l’immeuble où il bosse, se délectant de voir son corps étalé sur le bitume, le visage ravagé et baignant dans le sang, les tripes à l’air et faisant la une des journaux quelques instants plus tard. Mais bon, en tant qu’employé, et ne faisant pas partie du métier, et aussi parce que la plupart de ces pauvres bougres ne peuvent pas se permettre de démissionner ou n’ayant pas les preuves nécessaires pour la dénoncer, ce rêve est inaccessible pour eux.

 

Mais heureusement pour eux, je suis là. Oui, Noob, toi aussi. T’inquiètes, je t’oublie pas. Ça aussi, faudra que je demande à Charlie qu’il te l’enseigne. Niveau confiance et humour, t’as encore du chemin à parcourir. Bon, sinon, pour Angela, comme vous le voyez, c’était la candidate idéale pour bénéficier de notre petit séminaire de compréhension des gens personnels. Alors, Noob et moi on s’est affairé à analyser ses allées et venues entre son entreprise et son domicile. Et je dois dire qu’elle nous a facilité les choses, vu qu’elle vivait seule. En même temps, vu son caractère de dominator, je vois mal qui accepterait de se mettre en couple avec la Terminatrice en personne. Et encore moins de lui faire pondre des gosses. Angela a pas du tout le statut de la femme aimante et mère attentionnée. Du coup, l’endroit où on allait se charger de lui annoncer qu’elle avait gagné un séjour au festival de la torture était tout trouvé. Quelques jours d’observation ont suffi à savoir le bon moment pour venir lui demander de nous suivre docilement.

 

Oui, bon docilement, c’est un grand mot. Vous me connaissez maintenant. Vous savez que quand je dis ça, c’est parce qu’on va devoir employer la manière forte. Et pour les ordures, aucun traitement de faveur, homme ou femme, c’est pareil. Par contre, niveau choix des sévices infligés, on a plus de choix chez une femme en termes de jeux à base de découpage ciblé. Et je me demandais si elle aurait la même assurance que face à ses employés une fois entre nos mains, dans notre petit atelier d’activité. Une fois déterminé ses habitudes chez elle, on a donc choisi le soir où on opérerait à son « déménagement » forcé. Elle prenait toujours le temps, une fois rentrée, de se détendre dans un fauteuil high-tech de relaxation, après avoir revêtue un pyjama qui devait coûter une blinde. Du style Paco Rabanne ou Dior, vous voyez le style. Et dans ces moments-là, elle mettait un masque de sommeil sur les yeux. Ce qui faisait qu’elle voyait rien autour d’elle, et autant vous dire que c’était comme si elle nous offrait son embarquement sur un plateau d’argent, tellement c’était d’une facilité déconcertante.

 

Ce fut un vrai jeu d’enfant de s’emparer d’elle, lui mettre notre petit baillon fait sur mesure par une entreprise locale sur la bouche, préalablement enrobé de chloroforme. Je crois que ça n’a jamais été aussi simple de toute ma carrière de procéder à la récupération d’une cible. Le voyage s’est passé sans encombre, vu que la belle au bois dormant pionçait profondément. Arrivé chez nous, on a fait comme d’hab : on l’a descendue tranquillement à la cave, on l’a installé sur la chaise des festivités. Comme c’était une invitée de marque, au vu de son statut de chef d’entreprise, j’ai même fait l’effort d’acheter une corde de chanvre de haute qualité, tressée à la main, et comportant de fins éclats de métal. Ce qui fait que toute tentative de se débattre entraine un enfoncement des morceaux métalliques dans la chair, et provoquant la douleur que vous pouvez imaginer. On a attendu qu’Aurore se réveille, et une fois fait elle a eu la surprise de pas trouver un prince, mais deux à son chevet. Sauf que niveau baiser langoureux, le seul qu’elle aurait droit, c’est celui de la lame de nos santoku.

 

Alors évidemment, comme on s’y attendait, une fois les yeux ouverts, et ayant compris qu’elle était plus sur son fauteuil de relaxation, elle a gesticulé comme un cabri, et a ressenti le 2^ème effet Kiss Cool de notre corde spéciale. Elle couinait comme une truie dans un abattoir, faisant couler son mascara de luxe sur son visage à cause des larmes qui coulaient de ses yeux, pendant que de petites coulées de sang transperçaient le tissu de soie de son pyjama. Je demandais à Noob de mettre la musique. Bon, comme d’hab, il a pas été foutu de mettre celle que je voulais en premier. Je lui demande de mettre Killing Strangers de ce cher Marilyn Manson, et il s’est trompé de piste sur l’album, et m’a mis Day 3. Bordel, Killing Strangers, c’est la piste 1, et Day 3 la piste 11. Faut vraiment qu’il change les verres de ses lunettes, c’est plus possible…

 

Bon, mis à part ce petit intermède où j’ai eu l’impression d’être dans la peau d’un des duettistes Abbott et Costello, on a pu commencer la thérapie d’Angela. Vu qu’elle avait une propension à se servir des mots pour terroriser ses employés, commencer par la langue me semblait une évidence. J’ai demandé à Noob, que je voyais en mode « Je peux le faire, je peux le faire ». C’était le mieux, parce que sinon quand il est comme ça, il sautille sur place sur le coup de l’excitation, et moi je peux pas me concentrer normalement. Je l’ai donc chargé de limer la langue pour commencer. Angela hurlait tellement qu’on aurait dit une louve chantant à la lune. D’ailleurs, si vous cherchez des sons pour des creepypastas criant de vérité, vous pouvez vous les procurer sur un site spécialisé sur le Dark Web où je publie régulièrement mes petits travaux sonores. True Cries ça s’appelle. Après ça, j’ai pris la scie sauteuse offerte par mon oncle pour mon anniversaire.

 

Ah, oui, c’est vrai que je vous ai pas dit, mais on est tueur de père en fils dans la famille, et c’est mon tonton qui m’a tout appris. Pas trop le choix, vu que mon père s’est fait dézinguer par ma mère à mes 15 ans sous mes yeux. Ma mère avait commencé mon éducation pour suivre les traces familiales, mais elle est tombée in love d’un autre tueur, et m’a laissé à mon oncle. Bon, j’ai pas perdu au change, soit dit en passant, vu que Tonton avait déjà un actif de 25 victimes derrière lui. Tout ce que je sais, je lui dois. Moi, j’ai pas de gosses. Pas trop mon truc les mioches. Et surtout pas la patience. Mais je m’en fais pas pour la succession vu que y’a Noob maintenant. 

 

C’est un peu comme mon fils en fait, quand j’y pense. Il est un peu con parfois, mais c’est un bon gars, et il assimile bien les techniques de torture. C’est dommage qu’il veuille toujours aller vite, il a du mal à assimiler que plus ça prend du temps, plus ton prend ton pied, et plus la petite merde sur la chaise comprend le mal qu’elle a fait. Mais ça viendra, il est encore jeune dans le métier, et il a pour lui le meilleur des professeurs : moi. Bon, sinon, après qu’on a coupé la langue, on s’est occupé de lui faire une épilation des bras en mode radical. Oui, c’est ça : on l’a écorché. Et comme elle avait plus de langue, on avait pas les oreilles assommées par ses cris. Après, c’était la routine : découpage des paupières, perçage des yeux avec des aiguilles chauffées à blanc, tranchage des phalanges des mains, après avoir testé la résistance des ongles, bain d’acide fluorhydrique des pieds. Pour le final, une fois qu’elle était pratiquement en transe, on lui a même offert un corps parfait à base de cire bouillante sur la poitrine, mélangé à de l’acide fluoroantimonique amélioré. On voyait ses organes fondre, c’était vraiment magnifique.

 

C’est dans ces moments-là, dans ces instants de création, que je me dis que j’adore vraiment mon métier. Elle a clamsé juste après. Après deux heures de cette joyeuse séance de soin esthétique n’existant nulle part ailleurs. Du coup, je sais pas si elle a aimé, j’ai pas eu le temps de lui demander, et Noob me l’a pas rappelé non plus, tellement il était à fond dedans. C’est limite s’il bavait pas. Des fois il m’inquiète quand il fait ça, on dirait un pervers en manque. Vivement qu’il passe son stage chez Charlie, ça devient urgent là. Heureusement, il sort assez rapidement de cet état semi-comateux. Donc, voilà, vous savez tout sur ce qui est arrivé à Angela qui ne pourra plus tyranniser personne. Reste l’opération nettoyage, mais ça je le laisse à Noob, il adore faire ça. Ça lui permet de se shooter à l’odeur de chair brûlée et en décomposition. C’est sa drogue à lui. Chacun son truc, hein. Je préfère qu’il se drogue à ça que sniffer des bâtons de colle, c’est plus sain.

 

 Alors, ça vous a plu ? Comment ? Vous en voulez encore ? Mais c’est que vous devenez gourmand dites donc. Faites gaffe à pas trop ressembler à Noob quand même. Mais vous inquiétez pas. Promis, je laisserais moins de distance entre cet audio et le suivant. Sur nos listes, il y a un trafiquant d’animaux, un vétérinaire qui fait passer pour mort les petites bêtes de clients ciblés, en utilisant des anesthésiques simulant le décès, et revendant les chiens, les chats, les NAC à des réseaux spécialisés. Noob est déjà impatient de s’occuper de son cas, c’est exactement le genre de gars qu’il peut vraiment pas blairer, ceux qui font du mal aux bêtes qui demandent qu’à être soignées. Alors, autant vous dire que je vais lui faire un cadeau à Noob. Pour celui-là, je le laisserais tout faire. Moi, je me contenterais de regarder. Ça me permettra de voir ses progrès. Bon, c’est pas tout ça, mais je vais devoir vous laisser maintenant, parce qu’on a pas mal de taf à organiser, noob et moi. Et pis ce soir, on est invité au resto de mon pote. Vous savez le restaurateur découvert par Noob lors de notre première rencontre. Maintenant ce cher assistant adore la viande proposée dans l’établissement, un vrai morfale. Donc, je vous dis à plus pour un nouvel carnet audio de votre tueur adoré. Alex Fox.

 

 

Publié par Fabs