On a souvent tendance à dire que la curiosité, voire même l’obsession pour quelque chose qui échappe à tout sens logique, nous mettant en lien direct avec le Paranormal, ne peut qu’amener à des issues rarement bénéfiques. Surtout quand cela arrive en des lieux qui sont déjà en eux-mêmes des mystères, de par son emplacement, son atmosphère, l’aura qui s’en dégage au simple fait d’y pénétrer. On sait que dans ces cas-là, le meilleur choix est de rebrousser chemin, sans chercher à en savoir plus. Afin d’éviter de sombrer dans la folie, voir se diriger vers une issue funeste dont on ne peut que regretter le désir qui nous a envahi pour s’y diriger. Mais l’homme est ainsi fait. Plus son propre instinct lui indique de fuir des situations anormales, plus la curiosité finit la plupart du temps par l’emporter…
C’est ce qui est arrivé à Hayden, alors qu’il prenait la route pour rentrer chez lui, sur la mythique route 66, après s’être rendu au chevet de sa mère, à l’hôpital d’Atlanta où elle avait été installée une semaine auparavant. Les médecins ne lui donnaient pas plus de quelques semaines à vivre. Un cancer des poumons en phase terminale. Sa sœur l’avait appelé afin de lui demander de venir la voir avant qu’elle disparaisse, et qu’il regrette de ne pas avoir pu lui parler avant le jour fatidique où elle ne serait plus parmi eux. Bien que dans un premier temps, il n’avait pas montré une ferveur familiale très poussé pour accéder à la demande de sa sœur. Mais quand elle lui avait dit que c’était sa mère elle-même qui avait demandé à le voir, il n’avait pas eu le cœur de la décevoir. Sa famille était dysfonctionnelle comme il était rarement possible qu’il puisse en exister. Son père était un tyran qui lui avait pourri son enfance, avec son désir de vouloir absolument le diriger vers des études de médecine, et assurer une continuité familiale, tout le monde étant plus ou moins affilié au secteur de santé, professionnellement parlant. De sa sœur à son oncle, en passant même par son toxico de frangin, celui-ci étant infirmier dans le même hôpital où sa mère avait été admise.
Ça faisait 5 ans qu’il avait quitté la région d’Atlanta, voulant s’éloigner le plus possible de cet environnement toxique qu’étaient les membres de sa famille. La seule qui avait une normalité au milieu de ce groupe qu’était son cercle familial, c’était sa mère. Il n’y avait qu’elle qui l’avait toujours encouragé dans tous ses projets, tous aussi opposés l’un que l’autre à l’imagerie que son père avait décidée pour lui. Même le jour où il avait finalement décidé d’aller voir ailleurs, dans une autre ville, un autre état, pour rejoindre une opportunité qui ne se représenterait pas, et un métier tellement éloigné de ce qui faisait l’apanage de sa famille, elle avait été l’unique personne à le féliciter d’avoir trouvé ce travail. Elle était un peu triste de le voir partir loin d’elle, bien sûr, mais il avait paru à Hayden qu’elle semblait comme rassuré qu’il fasse ce que lui avait envie de faire. Et pas de suivre les règles de vie, qu’elle critiquait elle-même, mises en place par son père.
C’est à cause de cet engouement de sa part qu’il avait accepté de venir lui rendre un dernier hommage, pendant qu’elle vivait encore. Il n’avait même pas daigné adresser la parole à son père une fois sur place, car il n’en voyait pas l’intérêt. Il savait qu’il ne ferait que le critiquer pour son choix de s’être éloigné d’eux. Sa sœur ne comprenait pas mieux ce choix d’Hayden, mais au moins, elle avait la décence de ne pas exprimer ses opinions. Ne serait-ce que par respect pour leur mère mourante, pour qui Hayden avait toujours été son préféré. Parce que contrairement à son frère et sa sœur, il s’était lui-même dicté ses choix de carrière, sans obéir à un plan tracé par son père, qui ne voyait en ses enfants que des êtres lui devant obéissance, et accepter le destin qu’il leur forgeait, sans la moindre réticence. L’ambiance avait été un peu lourde, mais Hayden avait été heureux de revoir sa mère en chair et en os. Ça le changeait de leurs communications par téléphone, celle-ci l’appelant régulièrement au moins une fois par semaine, afin de prendre de ses nouvelles. Même quand elle fut hospitalisée…
Hayden avait retenu ses larmes du mieux qu’il pouvait. Il se refusait à les montrer à son père, à sa sœur, et même à son imbécile de frère, ce petit toutou obéissant à chacune des demandes de leur père. Il avait apposé un dernier baiser sur le front de sa mère, juste avant de partir, mais une fois dehors, une fois installé au volant de sa voiture, il n’avait pu empêcher celles-ci de se déverser en masse sur son visage. Il restait ainsi quelques minutes, avant de sécher ses yeux, reprenant peu à peu le dessus sur ses émotions. Puis, regardant le soleil commencer à s’affaisser dans le ciel, pour laisser la place à un début d’obscurité, il tournait la clé du moteur, et partait, sans jeter un seul regard en arrière. Il savait que c’était la dernière fois qu’il viendrait à Atlanta. Maintenant que sa mère allait partir, il n’avait plus aucune raison d’y revenir…
Il sortait de la ville, s’engageant sur la même route qui l’avait mené au chevet de celle qui lui avait donné la vie, alors que le soir tombait de plus en plus vite. Il aurait sans doute mieux valu qu’il prenne une chambre d’hôtel à Atlanta, mais il ne voulait pas rester un instant de plus dans cette ville. Cependant, le voyage aller avait déjà été assez éprouvant en termes de conduite, et Hayden sentait ses yeux accuser le coup de la fatigue accumulée. Il se disait qu’il s’arrêterait à la prochaine petite ville pour trouver un endroit où dormir, quand il aperçut une pancarte annonçant l’arrivée prochaine à Larrow. Une interrogation se lisait sur le visage d’Hayden. Il avait pris le même chemin que pour venir, mais il ne se souvenait pas être passé par cette ville. En tout cas, le nom ne lui disait rien. Mais il se disait que c’était sans doute dû à la fatigue s’il n’en avait pas le souvenir. Il avait parcouru tellement de kilomètres qu’il ne pouvait pas se souvenir de toutes les villes parcourues. Sans doute celle-ci, de par sa grandeur minime, avait échappé à sa vigilance et sa mémoire.
Sans chercher plus d’explications, il passait le panneau, et s’engageait à l’intérieur de la petite ville. Il repérait vite un hôtel dont les lumières brillaient déjà de tous ses feux dans la pénombre. Il se garait sur le parking devant la réception, et entrait. Il eut une impression bizarre dès les premiers pas posés sur le carrelage de l’établissement. Il n’aurait su définir avec exactitude ce que c’était. Une sorte d’oppression émanant de l’ensemble des murs. Il s’approchait de la réception où attendait un homme assez âgé, la cinquantaine passée, vêtu d’un costume qui lui faisait penser à ces vieux films de gangsters qu’il aimait regarder à la télé, en rentrant de son travail. C’était curieux de porter des habits pareils. Comme si le temps s’était arrêté à l’intérieur de l’hôtel, sans subir l’évolution de la technologie. Il remarquait d’ailleurs que les lampes elles-mêmes semblaient appartenir à une autre époque. Des vieilleries apparentées à ce qui se faisait dans les années 50 ou 60. C’était vraiment étrange. Hayden se disait que l’hôtel faisait peut-être partie de ces établissements à thème, qui reproduisait des parties de l’histoire américaine, afin de satisfaire des nostalgiques de ces années-là. Après tout, ça n’avait pas vraiment d’importance. Du moment qu’il pouvait dormir dans un bon lit, c’était tout ce qui comptait…
L’homme de la réception lui fit signer le registre, et là il eut une réaction bizarre quand Hayden lui tendit un billet de 100 dollars. La série colorisée sortie en 2008. Il lui donnait l’impression d’être interrogatif, avant de lui indiquer que l’hôtel n’acceptait pas ces billets étranges. Un peu surpris, Hayden fouillait dans son portefeuille, et sortait un billet plus classique, de la même valeur. Cette fois, l’homme affichait un large sourire, comme satisfait. Décidément, cet hôtel était vraiment enfoncé dans le temps se disait Hayden intérieurement. Le gérant lui donnait alors sa clé de chambre, lui précisant qu’elle se situait au 2ème étage, au milieu du couloir. Hayden se dirigeait vers l’ascenseur, qui lui aussi, à l’image du reste, semblait sorti tout droit des années 50. Il ne manquait que le liftier en livrée pour parfaire le tout, se surprenait à penser Hayden. Mais il ne se posait guère plus de questions sur l’étrangeté des lieux, et appuyait sur le bouton le menant au 2ème étage…
Arrivé en haut, il sortait de l’ascenseur, et se dirigeait vers sa chambre. Sur le chemin, il remarquait un nouveau fait étrange. Au bout du couloir figurait une porte qui n’avait pas de sens logique. Là où elle était placée, elle ne pouvait que donner sur l’extérieur de l’hôtel. Il ne se souvenait pas avoir vu une aile supplémentaire sur le côté de l’établissement. La position de cette chambre, si c’en était bien une, et pas un simple trompe-l’œil, signe d’excentricité de cet hôtel qui en était rempli, n’avait aucun sens. Fait encore plus curieux : une lumière semblait émaner de dessous la porte, ce qui rajoutait au bizarre. Hayden se disait que sa fatigue était encore plus développée qu’il ne le pensait, et qu’elle lui faisait voir des hallucinations. Il se tapait le haut du crâne, comme pour se persuader de la bêtise de l’existence de cette porte, fermait les yeux un instant et les rouvrait. Et là, la porte avait disparue. Plus de porte, plus de lumière. Finalement, c’était bien une hallucination dû à sa fatigue. S’amusant de sa propre stupidité qui lui faisait voir des portes où il n’y en avait pas, il entrait dans sa chambre, refermant derrière lui.
Celle-ci, comme tout le reste, était typiquement dans le style décoratif de ce qu’il avait vu au rez-de-chaussée de l’hôtel. Les meubles, le papier peint, les draps, la boiserie… Tout était identique à ce qu’on voyait dans les films traitant des années 50. Il y avait même des petits tableaux représentant des scènes de ce qu’il pensait être l’historique de la ville. Des scènes de rue où on voyait des femmes habillées comme à cette époque, des devantures de magasin, des gamins courants et jouant. Toute cette ambiance commençait à devenir vraiment angoissante pour Hayden. Il ne savait pas comment l’expliquer, mais ça semblait presque trop ressemblant en fait. Comme si cet hôtel venait directement de cette époque… C’était une idée stupide, mais Hayden ne pouvait s’empêcher d’y penser. Même la salle de bains était de la même teneur. Les serviettes, le miroir, le sol… C’était vraiment trop parfaitement représentatif de cette époque. Tellement que ça en devenait troublant… Mais Hayden se disait qu’il réfléchirait à tout ça demain. Pour l’instant, il n’avait qu’une envie, c’était dormir. Il s’allongeait, et presque immédiatement, il s’endormait, sans même prendre la peine de se déshabiller…
Un peu plus tard, il percevait des bruits dans le couloir, suivi de rires d’enfants, ce qui le réveillait. A dire la vérité, malgré sa grande fatigue, il n’avait fait que s’assoupir, sans véritablement s’endormir. Sans doute toute cette atmosphère bizarre l’empêchait de trouver le sommeil réparateur à lequel il aspirait… Curieux de ce remue-ménage, il sortait de la chambre, afin de demander aux enfants de faire moins de bruit. Mais le couloir était vide, et il n’y avait plus aucun bruit. Hayden se demandait comment cela était possible. Il n’avait pas entendu l’ascenseur s’actionner, ni entendu de porte s’ouvrir et se fermer. Comment ces gens avaient-ils pu partir aussi rapidement, aussi silencieusement ? Instinctivement, il se mit à coller son oreille contre quelques-unes des portes, histoire de voir s’il entendait un quelconque bruit lui indiquant que d’autres clients s’y trouvait. Mais rien. Aucun bruit, aucun son, aucun rire… Il avait l’impression d’être le seul client de l’étage. De l’hôtel tout entier peut-être même… A bien y réfléchir, au guichet, toutes les clés des chambres étaient présentes sur les crochets sur le mur, derrière le gérant. Il n’y avait que l’emplacement de la clé de sa chambre, quand le vieil homme lui avait donné, qui était vide…
Et là, Hayden s’aperçut d’autre chose. Au fond du couloir, la porte qu’il avait vu à son arrivée dans le couloir, et qu’il pensait être le fruit de son imagination, était à nouveau réapparue… Avec toujours ce filet de lumière émanant du bas… Hayden se disait que sa fatigue lui faisait voir et entendre des choses qui n’avaient pas lieu d’être. Il se surprit à penser être en plein milieu du tournage d’une version moderne de la 4ème Dimension. Envahi par un début de peur, Hayden fermait à nouveau les yeux, comme il l’avait fait précédemment, se disant que la porte disparaitrait à nouveau. Il rouvrait les yeux, et effectivement, la porte avait à nouveau disparue… Pris au vif, Hayden se dirigeait vers l’ascenseur, descendait au rez-de-chaussée, espérant avoir des réponses sur cette porte qui apparaissait et disparaissait auprès du gérant de l’hôtel. Arrivé en bas, il vit ce dernier, et lui posait la question de savoir s’il y avait d’autres clients dans l’hôtel… Celui-ci paraissait étonné de cette question, lui affirmant qu’il était son seul client depuis plusieurs semaines…
Hayden lui parlait aussi de la porte, des bruits, des rires d’enfants, mais cela n’ajoutait qu’à l’incompréhension du vieil homme, qui recommandait à Hayden de se recoucher. Il lui demandait s’il voulait un somnifère pour l’aider à trouver le sommeil. En proie à un doute et une angoisse comme il en avait rarement eu, il acceptait l’offre du vieil homme. Ce dernier s’absentait un instant dans la petite pièce située derrière lui, et revint avec un verre d’eau et le somnifère indiqué. Hayden le remerciait, avala le tout, et remontait vers sa chambre, en s’excusant de sa conduite. Ce à quoi le vieil homme lui rétorquait que ce n’était pas grave. Qu’il comprenait. Lui aussi avait parfois des problèmes de sommeil qui lui faisait voir des choses impossibles. Quelque peu rassuré par ces paroles, Hayden reprenait l’ascenseur, et revenait vers sa chambre. Il regardait instinctivement vers le fond du couloir. La porte n’était pas revenue… Il entrait dans sa chambre, et, l’effet du somnifère aidant, s’affalait sur son lit, avant de s’endormir à nouveau…
Deux heures plus tard, il fut à nouveau réveillé par des bruits venant du couloir. Cette fois, il avait l’impression d’entendre un homme et une femme se disputant. De manière assez violente. Encore un peu engourdi, il se levait du lit, et se dirigeait en direction de la porte de sa chambre, puis l’ouvrait, afin de savoir s’il rêvait encore ou s’il était réveillé. Mais à peine avait-il ouvert la porte, que les cris disparurent. Hayden ne comprenait plus rien. Il se pinçait la peau, et la douleur lui fit comprendre qu’il ne rêvait pas. Mais alors, d’où venait ces bruits ? Le vieil homme tenant l’hôtel lui avait affirmé qu’il était le seul client. Et il y avait plus inquiétant. Tournant la tête vers le fond du couloir, il vit que la porte était à nouveau présente. Et cette fois, il en était sûr, ce n’était pas une hallucination. Voulant en avoir le cœur net, il se dirigeait vers cette dernière, afin d’avoir enfin les réponses qui envahissait sa tête. Arrivé devant elle, il prenait une grande inspiration, posait sa main sur la poignée, la tournait et ouvrait la porte…
Il fut pris dans une sorte de grand halo de lumière, semblant émaner de la pièce se trouvant derrière. Alors, il y avait bel et bien quelque chose derrière cette porte… L’intégralité de celle-ci semblait baigner dans une lumière intense, presque aveuglante. Celle-ci commençait à diminuer alors qu’il entrait plus avant dans la pièce, jusqu’à disparaitre. Il voyait un peu mieux de quoi elle était constituée. Et en fait, il n’y avait rien. Aucun meuble, aucune décoration, juste des murs blancs, empreints d’une luminosité étrange, comme hypnotique. Il s’avançait encore un peu, et arrivé au milieu de la pièce, il entendit derrière lui un claquement. Il se retournait, et sa peur augmentait d’un cran. La porte… La porte avait disparue… Le laissant enfermé dans cette pièce irréelle. Hayden revint vers l’endroit où se trouvait une porte il y avait encore quelques secondes, mais il ne restait qu’un mur lisse, et auréolé lui aussi de cette même lumière dans le reste de la pièce… Il regardait autour de lui, cherchant une issue, quand tout à coup, il eut l’impression que sa raison commençait à vaciller… En face de lui, il y avait une autre porte…
Il était persuadé qu’il n’y avait rien l’instant d’avant. Alors comment était-elle apparue ? Comme il ne voyait de toute façon pas d’autre issue, il se dirigeait vers cette nouvelle porte, et l’ouvrait. Cette fois, la pièce était remplie d’une lumière bleutée, mais composée exactement comme la précédente. Il s’avançait, et comme auparavant, il entendit un claquement derrière lui, qui le fit se retourner. A nouveau, la porte qui s’y trouvait avait disparue. Et à nouveau, une nouvelle porte apparut de l’autre côté de la pièce. Hayden se tenait la tête, pensant être devenu fou, pris dans un piège infernal dont il ne comprenait pas le sens. Mais n’ayant pas d’autre choix, il ouvrait chaque porte se présentant devant lui, au fur et à mesure que les autres se fermaient et disparaissaient une fois entré dans les différentes pièces. Comme une boucle sans fin. Chaque pièce présentait une lumière différente : verte, rouge, jaune, violet, ... ça n’avait pas de fin… Et Hayden, le visage envahi par une peur et une folie indescriptible, continuait d’ouvrir les portes…. Indéfiniment… Sans savoir s’il parviendrait à trouver l’issue de ce cauchemar. Ses yeux se remplissaient de sang, il tombait à genoux parfois, criant de le laisser sortir, même s’il savait qu’il n’aurait jamais de réponse, car condamné à errer pour toujours dans cet enchevêtrement de pièces et de portes. Pour avoir eu le malheur de s’être arrêté à cet hôtel…
Le lendemain, une patrouille de police s’arrêtait sur le bord de la route 66, alerté par un automobiliste, ayant vu une voiture sur le bas-côté, sans passager à son bord. Ils retrouvèrent le nom du propriétaire, grâce au portefeuille situé dans la boite à gants, et avertirent sa famille. Leur indiquant qu’ils avaient trouvé la voiture abandonnée d’Hayden Lerner sur la route 66, près des ruines d’une ancienne ville abandonnée depuis les années 50, fruit de promoteurs véreux, qui se servaient de celle-ci pour des opérations de blanchiment de leurs affaires. Raison pour laquelle elle avait été rasée en profondeur. Ne subsistait donc que quelques vestiges sur le bord, dont un hôtel qui avait eu son heure de gloire. Chose curieuse : la voiture se trouvait à l’endroit exact où figurait le parking de l’hôtel du temps où il était encore debout, parfaitement garée… Quant à Hayden, il demeurait introuvable…
Publié par Fabs
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