L’astre au blanc impur luisait déjà haut
Dans un ciel parsemé d’éclairs vibrants
Zébrant l’obscurité et hérissant les peaux
Tel le son strident sortant d’un oliphant
Masqué par les nuées de gouttes glissantes
S’agrippant en s’acharnant sans relâche
Sur la longue surface terne mais transparente
De la vitre protégeant sa chaude chambre
L’Homme observait les ténèbres ricanantes
Qui enveloppaient en un vaste suaire funeste
La totalité de son auguste demeure lancinante
Pendant qu’il était le prix d’une peur manifeste
Longtemps il avait attendu cette nuit
Celle où il devrait tenir ses engagements
Vis-à-vis des forces se dirigeant vers lui
Réclamant leur dû sans un apitoiement
Il leur devait ses richesses et sa renommée
Toute cette gloire honteusement usurpée
Après qu’il les ait expressément mandatées
En ce moment de désespoir amèrement regretté
Mais l’heure n’était plus aux futiles remords
En homme fier, digne et hautement respecté
Il se devait d’accepter le jour de sa mort
Afin d’offrir son héritage aux êtres aimés
Son épouse et son fils qu’il avait tant chéri
Mais qu’il devait aujourd’hui abandonner
Alors qu’il sentait leur présence derrière lui
Tendant leurs mains aux vapeurs éthérés
Il se retourna alors vers ce mortel destin
Pour se diriger vers ce royaume redouté
Et venir régler sa dette en ses confins
Effaçant son existence durement allouée
Publié par Fabs
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