1 oct. 2020

L'EPOPEE DES MARCHEURS BLANCS

 

Ce texte est un petit clin d’œil à une de mes séries préférées, à savoir « Game Of Thrones », par l’intermédiaire d’un des fils conducteurs du récit créé par le romancier George R.R. Martin et magnifiquement mis en images par la chaîne HBO, à savoir l’armée de morts-vivants nommés « Les Marcheurs Blancs ». Je pense faire d’autres textes sur cet univers foisonnant, basé sur des personnages emblématiques, ou, comme ici, sur des passages clés comme l’ascension de Daenerys Thargaryen, le rôle-clé de Bran Stark ou encore l’évolution guerrière d’Arya Stark, sans oublier la relation contre nature de Cersei et Jaime et le parcours hors norme de Tyrion Lanister (mon personnage préféré) et bien sûr Jon Snow et la Garde de Nuit. Bienvenue à Westeros, au sein des 7 Royaumes !

 


 

Vois, regarde l’avancée inexorable et mortelle

De cette armée invincible qui ignore la peur

Ayant fait de la défaite une notion non concrète

Si ce n’est celle qu’elle fait subir à chaque heure

 

A tous ces peuples qui ont le malheur de la croiser

Dans les grandes immensités glacées des Terres du Nord

Installant leur terrible loi se basant sur la terreur imposée

Sans la possibilité de pouvoir s’y soustraire dès lors

 

Y-a-t-il une solution pour échapper à ce cortège funeste

Dont chacun des  pas réduit toute notre espérance de la vie

Tel une version physique sans antidote d’une maladie, une peste

Qui grossit ses rangs partout où sa graine de la destruction sévit

 

Qu’ils soient Sauvageons ou bien apparentés à la caste des humains

Nul n’échappe à leur avancée symbolisé par leur pâle teint morbide

Leurs visages tuméfiés, tout comme la froid caractérisant leurs mains

Sont synonymes d’une descente aux enfers aux accents de putride

 

Seul le rejeté Jon Snow, ayant eu vent de leur impossible existence

A cherché à mettre un terme à leurs immondes et terribles desseins

N’hésitant pas à défier leurs généraux, envahi par une frêle confiance

Rassemblant les indices de Samwell pour détruire l’infernal essaim

 

Il n’aura de cesse de prouver aux incrédules royaux l’imminent danger

Capturant l’un des leurs, malgré l’ampleur significative du risque

Afin qu’à la reine controversée des 7 royaumes, il puisse montrer

L’étendue de la menace, faisant oublier pour un temps, leurs rixes

 

Il renoncera même à son trône du Nord, qu’on lui avait adjugé

Pour obtenir l’alliance, en ployant le genou, de la reine des dragons

Avant d’être par elle, peu à peu, totalement attiré et subjugué

Leur respect mutuel finissant par se transformer en une sensuelle passion

 

De tous bords, ils se rejoignirent au symbolique Mur de la Garde de Nuit

Dans l’insigne espoir de pouvoir sauver l’intégrité du royaume de Westeros

De ces créatures invulnérables avec force, courage, fer sang et bruit

En cherchant à rejeter le Roi de la Nuit et ses guerriers dans leur fosse

 

Le combat fut par trop inégal, de par la nature immortelle de leur ennemi

Leurs soldats, évincés par l’acier Tagaryen, étant remplacés par un geste sournois

Les corps s’accumulaient, en même temps que la peur, la douleur et les cris

Débandade, éviscérations et vraisemblable éradication mirent chacun aux abois

 

Mais, grâce aux renseignements ô combien précieux du futur et improbable roi

Le change-peau, Bran Stark, tout auréolé d’une forte et inébranlable lucidité

Indiquant que la solution ne résidait non pas dans cet incommensurable effroi

Mais dans le courage d’affronter en duel leur impitoyable monarque décharné

 

Après l’échec des dragons de Daenerys, c’est Arya qui permit de mettre fin

A cette guerre qui rassembla et rallia peuples divers et races d’incompris

Par un coup d’épée habilement placé par la jeune Sans Visage par sa main

Afin d’occire ce terrible seigneur, annihilant d’un coup son armée infinie

 

Les pertes et les pleurs remplirent le sol de sang et se comptèrent par milliers

Mais ce jour décisif marqua aussi l’avènement d’un nouvel et puissant ordre

Celui d’une Khaleesi conquérante, désirant reprendre son trône usurpé

Mais cela est une histoire qu’un autre jour conté fera qu’on s’y aborde

 

Publié par Fabs

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